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Isabelle Dansin étudie à l’Ecole Nationale des Arts Appliqués Duperré, le textile et la laque puis à l’ Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs la peinture et l’art mural où elle suit l'enseignement de Zao Wou-Ki, rencontre importante dans son parcours. Plus tard elle se forme à la gravure.

Elle s’installe à la Cité internationale des arts (Paris), puis à Vincennes et Montreuil. Mais le désir d’un contact avec la nature l’amène à Auvers-sur-oise où elle obtient un atelier du ministère de la culture. Ce besoin d’un environnement plus végétal s’impose. L’arbre deviendra le sujet principal de ses recherches. 

Le travail d’Isabelle Dansin est en étroite relation avec la nature. D’abord elle marche, se fond dans le paysage. Elle s’abandonne aux énergies de la terre, du ciel, aux mouvements de la lumière. C’est dans ces instants que sensiblement, se déposent en elle, les images d’une histoire inconnue encore, qui va émerger sur la toile.

Puis c’est le retour à l’atelier. C’est dans ce silence, où résonnent les sensations encore diffuses d’une nature si familière, que ressurgit un monde, elle le reconnaît, l’éxplore. Le végétal s’impose, vibrant, vivant. Des présences l’habitent. Des êtres en métamorphose prennent la forme de nos rêves. Ils naissent d’une mémoire universelle pour se glisser dans l’intimité de chaque regard. Dans le mystère qui se propose, chacun trouve les traces d’une légende, d’un mythe, d’une cosmogonie à réinventer. Le peintre est passeur.

Peindre est pour isabelle Dansin un acte rituel. Sous ses doigts, un monde se révèle, l’étonne. Le dessin déploie sa ligne, la couleur fuse, un monde s'écrit, alors se dévoile un univers qui la rassure, qui nous rassure.

Les ocres, bleus, blancs, noirs évoquent, la terre, l’eau, le ciel, la lumière, l’ombre. Ils nourrissent une œuvre d’où s’élève une poésie qui donne toute sa profondeur à la vie.

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